Rose or Rosé

Dans les années quatre-vingt, au siècle dernier déjà, le nord de l’Europe fut touché par une vague d’indignation sans précédant. Les scandales liés à l’exploitation massive des hormones dans l’industrie de la viande atteignirent des paroxysmes, tout comme les actions et pressions des groupes de défense des animaux. Plus au sud, des pays comme la France et l’Italie n’étaient pas ou peu concernés. Les répercussions de ces scandales sur le monde de la viande, renforcées par les problèmes de quotas laitiers, ont eu pour conséquence l’augmentation des prix des jeunes veaux.

Il était devenu impératif de réfléchir en profondeur sur le sujet. Plusieurs initiatives éclorent çà et là dont l’objectif était d’envisager la production de viande de veau sous un angle nouveau. Quelques indépendants et idéalistes se lancèrent dans l’aventure mais malheureusement, dès le début apparut une erreur de positionnement quant à la couleur de la viande produite. La couleur rosée de la viande était synonyme pour le grand public non pas d’une alternative mais d’une viande de moindre qualité.

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